dimanche 29 juillet 2012

Petit Pied et Fievel

Si vous cherchez un dessin animé pour vos enfants ou même pour vous, une œuvre qui vous chamboulera de l’intérieur, qui fera fonctionner vos glandes lacrymales comme jamais, ces long métrages d'animation sont pour vous.
Rien de mieux pour terroriser et traumatiser vos enfants! Qu'ils aient peur de Dents-Tranchantes ou qu'ils pleurent car ils ne veulent pas que leur parents les perdent ou disparaissent, ils ne s'en sortiront pas indemnes! Moi même, j'ai été marqué par ces films.


Mais je ne veux pas dire qu'ils sont mauvais, bien au contraire! Ils sont magnifiques.
Ces deux films sont les oeuvres de Don Bluth, renégat de chez Disney qui a aussi créé Brisby et le secret de Nimh.

Fievel et le Nouveau Monde (1986) relate les aventures de Fievel la souris, immigré russe, qui va être séparé de sa famille alors qu'ils arrivent en Amérique (où comme tout le monde le sait, il n'y a pas de chats). De là il va faire de nombreuses rencontres qui l'aiguilleront vers sa famille (qui a abandonné tout espoir). Si Fievel, ce bout de chou de rongeur, se fait des amis, il n'est pas trop joyeux pour autant. En effet, à de nombreuses reprises, on assiste aux faux espoirs de Fievel, qui croit retrouver les siens alors que ce ne sont que des illusions (j'entends encore sa petite voix déchirante: "Papa?", non ce n'est pas ton papa! C'est un gramophone!). Il y a aussi quelques chansons qui s’intègrent parfaitement et édulcorent les scènes sombres type "Fievel traine dans des rues crasseuses en cherchant son papa"ou "Fievel se fait attaquer par d'horribles poissons puis par Poséidon" (?).
Évidemment ce film est très bien animé, l'histoire est géniale et on se prend à pleurnicher avec Fievel.
Le seul Hic: Fievel croise à de nombreuses reprises ses parents durant le film et il les rate toujours de peu (genre ils passent une seconde après lui dans la même rue). J'enrage et je crie à sa famille où aller.

Petit Pied et la Vallée des Merveilles (1988): Alors là, c'est du lourd! Si vous avez chouiné devant Fievel, là vous allez pleurer! Ce film est déprimant mais tellement émouvant, on en redemande. Petit Pied est un Long-Coup (un dinosaure, ne me demandez pas le nom) qui part avec sa mère à la recherche de la Grande Vallée où la nourriture abonde. Malheureusement, il est séparé de sa famille à cause d'un Dents Tranchantes qui (je SPOILE) tue sa mère. Petit Pied se retrouve seul et passe 20 minutes du film à déprimer dans des décors déprimants (marron sombre, qui font la quasi totalité du film), ne se nourrissant presque plus. Mais il se redresse et avec ses amis (qui eux aussi ont été séparé du reste des dinosaures), partent en direction de la Grande Vallée en apprenant à se supporter les uns des autres.


Pas de chansons dans Petit Pied, les personnages sont trop occupés à pleurer/s'engueuler. Cela ne gène pas et on se surprend à être de tout cœur avec les dinosaures, versant une larme lors des flash souvenir à la fin.
Malheureusement, comme la plupart des longs métrages d'animation, Petit Pied à un large éventail de suites inutiles. Pour faire pire, le premier à fait l'objet d'un nouveau doublage assez déroutant et moins charmant que l'original. Et pour corser le tout le doublage original n'est que disponible sur les VHS d'avant les DVDs.

Ces deux dessin-animés sont des chefs d’œuvres du cinéma d'animation. Niveau émotion, regarder les deux d'affilé revient à se suicider, commandez les antidépresseurs! Pff, pleurer devant le Roi Lion? C'est totalement insignifiant comparé à ces deux-là!

vendredi 27 juillet 2012

Publicité Thaïlandaise

Le monde de la publicité réserve souvent des surprises. Cette pub thaïlandaise met en scène de façon humoristique certains des fantômes de son folklore. On y retrouve la Krasue, cousine de la Pennangalan ainsi que d'autres mystérieuses créatures.
J’apprécie l'utilisation des mythes et légendes pour la création de pub, je pense que chez nous, ça n'aurai que peu d'impact d'utiliser les monstres de nos légendes. J'imagine que le folklore a une place encore importante en Thaïlande. C'est pas un mal.
P.S: Mefiez vous des travestis!

lundi 13 février 2012

ShadowGate


M'étant mis récemment à collectionner les jeux pour... y jouer tout simplement, j'ai fait la connaissance du jeu Shadowgate, sortit sur la bonne vieille Nes. Après m’être épuisé à la faire fonctionner, voici mon avis du jeu.

Shadowgate est un jeu aventure "point & click", on explore, ramasse des objets, meurt. Le jeu est doté de mémoire, on peut sauvegarder (ou "garder" dans le jeu)! C'est normal car le jeu peu vite devenir prise de tête.
Le vil Lord Warlock veut réveiller le puissant Béhémoth pour dominer le monde à partir du donjon "Shadowgate". Le druide "qui s'implique pas trop" vous téléporte devant les portes du château.
Le château est rempli de pièges et de monstres en tout genre.


Les graphismes sont sympathiques, évidement pour des gens qui n’apprécient que les derniers jeux, ça fait saigner des yeux.
Le gameplay est assez complexe. L'écran se partage entre votre inventaire (énorme), vos actions, la carte et une images de la pièce que l'on doit fouiller.
Faciles d'utilisation la plupart du temps, les actions et l'inventaire sont horribles quand il s'agit de prendre un objet dans un sac: il faut prendre le sac (sélectionner prendre puis le sac), en utilisant ouvrir dans les actions puis en l'utilisant sur le sac, utiliser à nouveau prendre sur un des objets du sac et puis utiliser cet objet après l'avoir retrouvé dans l'inventaire souvent remplis d'objets inutiles (j'ai 7 bouteilles dont je ne me sert pas, en plus d'os et de cranes).
Un élément du gameplay sympa: la gestion des torches. Vous pouvez piquer des torches sur votre chemin pour illuminer votre parcours. Si les torches s'eteignent, vous mourrez. Non pas parce qu'un monstre surgit mais parce que vous trébuchez et vous cognez la tete. D'ailleurs ce jeu inclu la notion de suicide: utilisez une arme sur soi: "vous saignez abondamment et mourrez, le suicide ne vous aidera pas vous savez".

Ce jeu est sympa mais à de grandes chances de ne pas plaire à tout le monde. Bonus: il est entièrement en français! Chose rare pour l'époque. Enfin, si vous aimer triturer votre inventaire dans tout les sens pour trouver que la sphère gèle l'eau ou que lire deux fois un panneau vous apprend un sort, ce jeu est pour vous!
Tiens en bonus l'écran le plus courant du jeu:

lundi 30 janvier 2012

Superjail!

Superjail! est une série américaine que j'ai découvert il y a peu. Les différents épisodes proposent des scenarii très simple mais le tout est enrobé dans un emballage de gore et de psychédélisme.
Superjail est une prison qui se situe dans un volcan qui se situe dans un volcan. C'est une prison 'illegale' qui acceuille des criminels en tout genre. Le Gardien, à chaque épisode, a une nouvelle idée pour sa prison ce qui amène à des situations extraordinaires menant à de grandes scènes violentes opposant les prisonniers entre eux où contre une autre puissance.
Cette série m'a laissé perplexe mais j'ai adhéré dés le deuxième épisode. Le dessin est très détaillé et coloré.

Les personnages principaux:
Le gardien: Le Gardien est une sorte de Willy Wonka de la prison. Excentrique, il a créé Superjail et comme le monde n'était pas prêt pour accepter sa vision de la prison, il l'a conçu en toute illégalité. Amoureux de la gardienne Alice, il n'a que peu de considération pour les prisonniers ou l'argent qu'il dépense sans compter.







Jared: Jared est un ancien prisonnier que le Gardien a embauché pour lui servir de comptable. En dépression depuis 15 ans, ancien alcoolique, il stresse sans arrêt et est souvent la victime du Gardien. C'est le personnage avec le plus de bon sens.



Alice: La gardienne de la prison. Elle est en quelque sorte hermaphrodite (à moins que ce soit juste transgenre). Personne pas très sensible aux tendances au BDSM, elle prend très à cœur son travail. Grâce à sa force, elle réussit souvent à se sortir des situations causées par le Gardien.





Jailbot: Le robot du Gardien. Il assure toute sorte de fonctions mais est surtout chargé de capturer des prisonnier pour Superjail.







Il y a d'autres personnages secondaires comme le Docteur, les jumeaux (sortes d'extraterrestres squattant Superjail) et Jacknife, le prisonnier qui réussit à s'évader de Superjail pendant chaque épisode mais qui ouvre les épisodes en se faisant capturer par Jailbot.
Le générique change à chaque épisode, chacun comprenant de nouveaux paysages fantastiques. Car une des spécificités de Superjail! est la grande variété de créatures que l'on y trouve.

Un série, peut être pas pour tout le monde, mais que j'ai vraiment apprécié.

mercredi 25 janvier 2012

Dessin: Avant et après


Voici un dessin d'animal, réalisé d’après un questionnaire que j'avais créer pour des amis.
Je suis content de voir une amélioration! Le dessin date de 2009 et le nouveau (le grand) du 1er Janvier.
C'est un petit lézard arboricol pouvant utiliser sa queue comme 3ème main.

mardi 24 janvier 2012

Le président mutant

Alors que j'allais à un concert pour contempler les sublimes Romanesques, j'ai découvert la vérité. Une seule personne est à même de diriger notre pays: j'ai nommé Xerak, le président mutant.
En l'écoutant je n'ai pu que rejoindre les rangs de ses chers politixiens.
Cette année n'hésitez pas: Votez Xerak!

Lien

lundi 23 janvier 2012

Mythes et folklore: Kasabaké

Le Kasabaké est un Yokaï (comprenez esprit ou créature du folklore) japonais. Ce Yokaï est largement populaire et représenté. Malgré ses apparitions dans de nombreux films, on ne sait que peu de choses dessus.
On ne connait que deux choses sur lui: son apparence et le fait qu'il se déplace la nuit comme la plupart des yokaï(s?).
La description est facile: c'est un parapluie usé avec un œil et une langue pendante dont le manche est en fait une jambe.
Consultant mon très cher Dictionnaire sur ces créatures, à la page Kasabaké je ne trouve que peu d'informations sur le monstre, l'auteur décrivant d'autres yokaï parapluie tel que le Honekarakasa (la parapluie en os) et le parapluie fantôme.
Une idée folklorique japonaise indique qu'au bout de cent ans, les objets du quotidien s'animent et acquiert le pouvoir de métamorphose. Ces objets divers (sandales, bols) se réunissent pour se plaindre de leur traitement ou pour faire la fête. Le Kasabaké doit être un parapluie centenaire.

J'apprecie particulierement le design de ce yokaï dans le court métrage dont j'ai parlé dans mon article précédent, ceux ci alliant l'attitude grotesque du monstre à une allure plus horrifique. A vous d'en juger.

dimanche 22 janvier 2012

Peur[s] du noir

Recemment, j'ai vu un ensemble de courts métrages de 2008 sur les thèmes du noir et de la peur (oui tout est déjà dans le titre). Au nombre de six, ces dessins animés proposent des techniques et histoires variées. A moi de vous les présenter dans leur ordre d'apparition.

Je ne pense pas qu'ils aient des titres aussi je me contenterai de faire un petit synopsis.

Le premier se divise en plusieurs parties insérées tout au long du film. Celui ci est assez énigmatique au niveau de l'histoire, celle ci étant imprégné de symboles. Le travail au crayon est magnifique et les niveaux de gris donne un aspect vraiment sombre et sale à l'histoire.
Un homme promène quatre molosse avec difficulté. Au fur et à mesure de sa promenade, il lâche un chien sur une personne qui se fait déchiqueter. Les victimes sont un enfant, un jeune homme et une femme (qui elle se fait déchiqueter et violer). Ce court métrage sombre est très particulier et fait office d'étrange intermède.
Le méchant me rappelle les diables bien habillés des contes populaires.


Le deuxième raconte l'histoire d'un jeune homme refermé sur lui même qui va rencontrer l'amour. Si c'est l’idylle au depart, la personnalité de la jeune femme va changer quand elle sera sous l'influence d'un insecte étrange ramassé par le garçon des années auparavant et vivant dans son lit.
Si j'aime moins le style graphique, j’apprécie l'histoire d'horreur fantastique sur le thème de l'insecte (d'ailleurs vraiment étrange).

Le troisième fait aussi office d’intermède. Sur un fond de formes changeantes, l'actrice Nicole Garcia évoque toutes sortes de peurs que subit l'homme. Bof.




Le quatrième fait honneur aux films de fantômes japonais. Une petite fille emménage dans un village avec ses parents. Les enfants de l'école se moquent d'elle en lui disant que le fantôme du samouraï Hajime va la couper en morceau. Ce dessin animé est l'un des meilleurs et choque vraiment le spectateur sans pour autant être sanglant. On notera l'apparition de Yokaï!



Le cinquième rappelle ce genre d'histoires arrivant dans les villages, le genre d'histoire pas croyable, aux allures de légende et pourtant s'étant bien passé. Oui c'est un peu flou. L'histoire en elle même est intéressante mais je n'ai pas autant apprécié que les autres. Un homme se remémore des souvenir de vacances pendant lesquelles un monstre dévorait les villageois.




Le dernier et pas le moindre est un véritable film d'horreur. Un homme s'abrite d'une tempete de neige dans une vieille bâtisse. L'ennui c'est qu'il fait noir, vraiment très noir. On ne voit presque rien mais on entend, on suit les pas à tâtons du héros et on prend peur avec lui. En effet la maison ne semble pas vraiment déserte...




Des courts métrages vraiment sympathiques et divertissants. A voir!

Le Maledicteur est de retour!

Aprés un grand moment d'absence, Le Maledicteur est de retour!
En consultant le taux de fréquentation du blog, j'ai été surpris, si environ 50 personnes par jour le consulte je peux m'estimer heureux. Évidement la fréquentation tourne sur un ou deux articles mais bon.
Je reçois aussi quelques commentaires et je remercie ceux qui les ont posté.
Donc voila, je vais essayer de reprendre un rythme correct pour mes lecteurs.

Merci à tous et à toutes!